Entre une flore captivante et une faune libre, entre roseaux et chênes, entre bouleaux reposants et pins méridionaux incitant à la sieste, l'étang des Noës - né des folies de Louis XIV - constitue un milieu d'une grande biodiversité. Des plantes rares ou protégées en Ile-de-France s'y développent telles l'orchis négligée - une variété d'orchidée - et la grande glycérie. Le grèbe huppé, le canard souchet, la foulque macroule et, plus rares, le bruant des roseaux et la fauvette babillarde sont rejoints a l'automne et au printemps par de nombreux oiseaux migrateurs. Au cœur des roselières nichent passereaux, rousserolles effarvattes, phragmites des joncs, bouscarles de cetti... Le sympétrum jaune d'or, une libellule extrêmement rare dans la région, établit là son site de villégiature durant la période estivale. Et dans l'eau, sur 87 cm de profondeur et 580 m de largeur, se côtoient nombre de poissons : brèmes, carpes, gardons, goujons, tanches, rotengles, perches, sandres, brochets et silures qui font le bonheur des oiseaux comme des pécheurs.
Marche
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